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Ces derniers jours, des personnalités parmi lesquelles, Aurélien Barrau, Nicolas Hulot et, dans cette vidéo, Vincent Verzat, cinéaste et chroniqueur de “Partager c’est sympa” soulèvent un même doute: le monde tel que nous le connaissons se laissera-t-il convaincre de changer avant qu’il ne soit trop tard ?

A cette question, notre chroniqueur et éditorialiste Story Bob leur répond.

Voilà plus d’un an que vous demandez, réclamez, exigez des pyromanes qu’ils éteignent leurs propres feux et qu’ils soient porteurs des solutions aux problèmes qu’ils ont eux-mêmes générer ! Et vous réalisez aujourd’hui à quel point cette attente est ABSURDE !

Ce monde ira inéluctablement là où il va… Je veux dire par là qu’aucun “mantra optimiste” nous répétant qu'”il est encore temps de changer” ne fera ne serait-ce que ralentir le “paquebot Monde” toujours lancé à pleine vitesse. (regardez 2 minutes défiler les compteurs fous de worldometer et vous me comprendrez…).
Aurélien, Nicolas, Vincent, dans vos propos, vous pointez le problème qui se trouve effectivement encore devant nous. Qui, des actuels Maîtres à bord ou des trop rares passagers écologistes et solidaires viendront à diriger la manœuvre d’évacuation, lorsque notre paquebot fera naufrage ?

A l’instant ou retentira l’alarme à bord, projetant vers les canots de sauvetage la masse apeurée des passagers ayant cru jusqu’au bout que le paquebot humanité ne pourrait pas couler, si nous, passagers écologistes et solidaires, n’avons pas su anticiper ce moment, c’est la panique, la fuite en avant et le chacun pour soi qui triompheront, laissant finalement quelques chaloupes à peine chargées de passagers de première classe réussir à s’en sortir, avant que de recommencer à voir dans ce désastre, une nouvelle opportunité de profit.

Je n’aime pas être catégorique mais à mon sens, et je crois hélas avec un certain réalisme, la première chose à faire aujourd’hui est de nous rassembler, de nous préparer, de nous organiser entre humains de bonnes volontés, pour qu’à l’instant de l’alarme, pour qu’a ce seul moment ou une mutinerie générale aura effectivement une chance de réussir, nous puissions être suffisamment nombreux et préparés pour proposer à tous les passagers apeurés un plan fonctionnel d’évacuation, des solutions tangibles auxquelles s’accrocher, en même temps que nous chercherons à écarter les derniers membres d’équipage dépassés et prêts à tirer des postes de commandement…


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